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74 LA REVUE LYONNAISE Toutefois, ajoutent MM. de Montaiglon et Rolle, pardonnons à Bombourg son procédé, surtout à cause de sa Recherche des églises de Lyon; seulement il ne nous sera pas défendu, dans le Paradis des auteurs, de mettre Bombourg parmi les « depteurs et emprunteurs ». « Les deux livres de Bombourg et de Clapasson, disent aussi MM. Rolle et de Montaiglon ne se remplacent pas l'un par l'autre ; mais ils se complètent et se corrigent, car Clapasson ne s'est pas servi de Bombourg, alors que celui-ci aurait permis de remplir quelques noms restés en blanc. Dans la seconde description nous avons laissé dans le Clapasson tout ce qui est histoire et description architecturale, pour y prendre seulement ce qui est relatif aux œuvres sculptées ou peintes des artistes. En fondant ensemble le Bombourg et le Clapasson, nous donnons ainsi un cadre dans lequel il sera facile de ranger tout ce qui peut se rapporter aux travaux d'art faits à Lyon au dix-septième siècle par l'ancienne Ecole lyonnaise. » Le travail de MM. de Montaiglon et Rolle est des plus intéres- sants, et tient lieu, à peu près, des inventaires anciens que chacune de nos communautés religieuses ou les fabriques des églises avaient autrefois dressés de leurs richesses artistiques, et qu'on a oublié de refaire, lorsqu'en 1792 la nation confisqua tous les établissements religieux. Ces anciens inventaires sont aujourd'hui presque tous perdus ou enfouis dans les liasses énormes, non encore inventoriées des archives de nos communautés, qui se rencontrent dans celles du département et de la ville. Toutefois, M. Rolle a pu y découvrir « Y Inventaire de V argenterie, ornements et autres meubles de l'église paroissiale de Saint-Pierre-le-Vieuoc et de Saint- Romain de Lyon, arrêté et vérifié le 16 décembre 1516, » et il Ta joint en note à l'article consacré par Bombourg et Clapasson à l'église, maintenant démolie, de Saint-Pierre• le- Vieux. Ce complément est du plus sérieux intérêt, et il est à regretter que cet habile archiviste qui a rendu de si éminents services dans nos archives municipales et hospitalières n'en ait pas découvert et reproduit d'autres. Espérons que lorsque les inventaires-som- maires de nos archives seront enfin achevés, nous connaîtrons