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               L'IMPRIMERIE                          A LYON
                        EPUIS   cinquante ans (nous sommes en 1850), les im-
                         primeurs sacrifient au didot et à ses pompes ; le Ro-
                         mantisme, avec les nouvelles lettres, et d'autres encore
                         qui en dérivent, a créé ses petits chefs-d'œuvre contour-
                         nés et ridicules : on s'en contente, c'est un style nouveau.

                         Mais un homme, au moins un, voit avec angoisse les
grandes traditions s'en aller ; il cherche âprement à lutter contre ce déni ;
ces lettres dont il se sert chaque jour, obtenues avec des poinçons « si nets,
si corrects, si régulièrement alignés, si mathématiquement symétriques »,
ces lettres lui pèsent ; il leur reconnaît bien quelque mérite, mais il vou-
drait les « réserver à l'impression de rapports sur le chemin de fer ». Sa
Louise Làbé de 1824, qu'il a imprimée avec ces caractères, « sur un papier
bien blanc et bien satiné », lui « fait l'effet d'un faux » et lui « cause du
remords». Pour retrouver la Belle Cordière — dit-il en 1855 — il faut la
   I M P R i A LYON                                                             I