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— 49 — par plusieurs fois ». On dit que Reverdy « était en pleine vogue » quand se révéla le Petit Bernard, et qu'il s'effaça devant lui et devant Pierre Vase, se spécialisant dès lors dans la petite vignette et les alphabets historiés. On attribue à Reverdy de nombreuses planches, notamment pour : la Bible en francoys, de Rouillé (1547) ; Testamenti Novi editio vulgata (Rouillé, 1548) ; la Bible en francoys, de Rollet (1551) ; Discours sur la Castramétation et disci- pline militaire des Romains (Rouillé, 1553) ; De Piscibus marinis, de Ronde- let (Bonhomme, 1554) ; le Miroir politicque (Bonhomme, 1555). C'est lui qui dessina le bel « Alphabet des Oiseaux » pour Gryphius (cf. la Police de VAulmosne générale, 1539), et aussi l'« Alphabet des Reptiles » et celui des Quadrupèdes. Sa plus belle planche paraît être la Prudence, qu'il dessina pour le Miroir politicque (cf. Baudrier, 10e série, p. 243). Il y avait Jehan Coste qui grava cinquante-quatre planches de broderie pour le livre de Dominique Celle. Il y avait aussi « le Maître à la Capeline », qui est peut-être Thomas Arande, ce peintre que Steyert assimilait au Maître Thomas, conducteur de l'œuvre des peintres à l'entrée du roi Charles IX, en 1564 : « Maître à la Capeline », parce que ses personnages sont souvent revêtus de capes courtes. On lui attribue des illustrations de F. Josephi Antiquitatum iudaicarum libri VII (Hérit. de Junte, 1566) ; Dialogo delV imprese militari (Rouillé, 1559) ; Devises ou emblèmes héroïques et morales (Rouillé, 1559) ; Dialogo pio et speculativo (Id., 1560) ; Tétrastiques faitz sur les devises du seigneur Paulo Jovio (Id., 1560) ; Biblia Sacra (Id., 1562) ; la vue du château de Polignac et le portrait de Symeoni, qui sont dans la Description de la Limagne d'Au- vergne (Id., 1561). Il y avait Guillaume de Septgranges, imprimeur lui-même, mais qui, « comme tailleur d'images et tailleur de lettres, se place au premier rang des artistes lyonnais de son époque ». Les lettres grises de ses livres de chœur, magnifiquement ornées, sont évidemment de lui ; ce sont des gravures « de la plus grande beauté », et l'alphabet du Graduel de Vienne, qu'il imprima en 1534, « est un pur chef-d'œuvre ». IMPR. A LYON 4