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LA FAMILLE V A R I N I E R 545
pareil aveu qui fut réitéré, en 1564, par un autre Varinier, François, aussi
doyen du même chapitre. »
(Aubret, t. III, p. 266-267.)
Le fief de Taney est en la paroisse de Saint-Didier-de-Fornans, Ã demi-lieue
de Trévoux. Ceux de la famille d'Ars en ont été les premiers seigneurs, déjà en
l'année 1370, et Agnès d'Ars, dame dudit lieu de Taney, et de Sainte-Croix, le
porta en dot à Henri, seigneur de Gletteins, dit Guespe, son mari. Après les
Gletteins furent seigneurs de Taney, François "Varinier, vivant vers l'an 1539 ;
Jacques et François Varinier, doyen et chanoines de Trévoux en 1555 et 1564,
des héritiers desquels Guillaum? Langlois, écuyer, conseiller au Parlement de
Dombes, et lieutenant criminel assesseur en la sénéchaussée et siège présidial
de Lyon, l'achepta et, après son décès, cette seigneurie aiant été mise en décret,
Jean de Ghatillon, chanoine et chamarier en l'église de Saint-Paul de Lyon,
archidiacre de l'Isle-Barbe, et prieur de l'Hôpital-sous-Rochefort, en Forest,
s'en rendit achepteur et l'a laissée, par succession, à Aimé de Ghatillon, écuyer,
seigneur de Monterbex et de Polignieu, gentilhomme du païs de Forest, qui est
aujourd'hui seigneur de Taney. »
(Samuel Guichenon, Histoire de la souveraineté de Dombes, publiée,pour la
première fois, par M. G. Guigne, ancien élève de l'Ecole des Chartes, t. I,
p. 120, de la première édition, tirée à 60 exemplaires en 1863, et t. I,
p. 126-127, de la deuxième édition publiée en 1874.)
« Le feu s'étant mis dans le cabinet de Georges Langlois conseiller de la
Cour et seigneur de Tanay, au mois de janvier 1613, il demanda la permission
d'informer de cet incendie et de la perte qu'il avoit faite d'une transaction
passée entre Humbert de Thoire et de Villars, et Guillaume de Tanay, en
1297 ; par laquelle ce prince reconnaissoit que ce seigneur avoit justice haute,
moyenne et basse, dépendante du château de Tanay, près la ville de Trévoux,
dans certaines limites qui y étoient énoncée3 ; à la réserve de la j ustice cri-
minelle. Il disoit que cette transaction avoit été approuvée par François I er ,
en 1523 et 1526, en faveur de François Varinier, alors seigneur de Tanay, et
que les lettres de François Ier avoient été mises à exécution par Antoine Bonet,
juge ordinaire de Dombes. Il préteadoit que le tout avoit été TU avant l'incendie,
que le tout avoit été brûlé. Il fit ouïr quatre témoins qui déposèrent confor-
mément à sa plainte. Cependant il ne fut pas rétabli dans sa prétendue justice. »
(Aubret; t. III, p. 494.)
COMTE DE CHARPIN-FEUGEROLLES.