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                           LA È Ë V U Ë LYONNAISE
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plus sympathiques. Si le spectacle était moins attrayant, le but du moins était des
plus intéressants, et en tous cas les organisateurs ont dû être satisfaits du résultat.
En toutes choses et surtout en matière de bienfaisance, il faut considérer la fin.
   On a fait grand bruit depuis quelques jours des représentations de Morlet et
de Mlle "Vanghell aux Gélestins, et je ne me rappelle pas qu'on en ait fait davan-
tage pour Faure ou pour Mme Judic.
   Le même enthousiasme s'était manifesté pour Paola Marié, lors de son arrivée
à Lyon. Aujourd'hui la diva est malade d'une angine, il n'y a plus de fleurs et
de bravos que pour Mlle Yanghell.
   Pour ce qui est de Morlet, je reconnaîtrai bien volontiers que cet artiste joue
avec plus de finesse et plus d'esprit que son prédécesseur Jourdan ; mais tout
cela ne me paraît pas suffisant pour expliquer cet engouement exagéré.
   Au Grand-Théâtre, on vient de reprendre la Belle Gabrielle, un vieux drame
de Naquet, auquel il manque la collaboration de Dumas père pour présenter
 quelque intérêt. La pièce est d'ailleurs mal montée et la mise en scène réglée
 avec une sage parcimonie.
   A bientôt la première de Monsieur le Ministre, la nouvelle pièce de Glaretie.




                                                     /. ''administrateur'          gérant
                                                                  F . P IRAI.




                      t î O : ; . — I M P I M E f t l I à P1THAT A I N E , KUK GENTIL*