page suivante »
220 LA REVUE LYONNAISE Parmi les exemplaires de bronze, il y en a un (n0 3) qui est à peu près semblable à l'exemplaire d'argent du cabinet des médailles de S. M. le roi d'Italie. Il est au musée de la ville de Turin. Il est de bronze argenté et émaillé. L'émail est opaque, de couleur rouge à la couronne et de couleur blanche dans le champ. L'émaillure en est moins bonne que dans l'exemplaire d'argent. Cette pièce est munie d'une bélière, a 102 millimètres de diamètre et pèse 117 grammes ; elle n'a pas de sujet au revers, Le revers est orné de cercles concentriques. Les exemplaires de bronze, non émaillés, dorés ou non dorés, sont assez rares ; le prix d'une bonne épreuve est aujourd'hui de deux mille francs, et ce prix a même été dépassé en vente publique. Nous citerons vingt-huit exemplaires2, et nous les divi- serons en deux catégories : la première comprenant ceux qui n'ont pas de revers proprement dit, et la seconde comprenant ceux qui ont le revers avec l'écusscn. I. AVEC LE REVERS AUX CERCLES CONCENTRIQUES. Collection de M. Bresson, à Lyon 3 : de laiton, 113 milli- mètres, du poids de 92 grammes 200 (avec bélière). Cet exem- plaire n'a que 2 millimètres 6/10 d'épaisseur maximum, et le champ est pointillé 4 ; la grenure est comme celle de la peau de chagrin (n° 4). • Décembre 1882. ! Nous ne sommes pas certain que ces vingt-huit exemplaires soient tous origi- naux. D'une part, il existe des surmontes qui, par la nature du métal et lediamèire, ne diffèrent guère d'originaux ; d'autre part, on a fait, probablement vers le milieu du dix-septième siècle, des épreuves de cette médaille, ainsi que de médailles du quinzième et du seizième siècle, d'une belle fonte, mais d'une exécution un peu plus finie que celle des originaux. 3 Cet exemplaire a appartenu à JI. Morel, sculpteur, qui a fait la restauration des sculptures de l'église de Brou.' 4 II est possible que le fond n'ait été pointillé que pour mieux retenir la couche nr.nce d'émail.