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8&                    LA REVUE LYONNAISE
   Explication d'une médaille singulière de Domitien, présentée
à l'Académie de Lyon (Paris, 1735).
   Dissertation sur les médailles de Commode, frappées en
Egypte(Mém. de Trévoux, mai 1737).
   Dissertation sur les quatres déesses, sœurs de Cadmus
(Mém. de Trévoux), juillet, 1738.
   Antoine Laisné a écrit aussi d'autres dissertations sur des sujets
de l'antiquité restées en manuscrits que possède VAcadémie de
Lyon et que Delandine cite dans son catalogue imprimé des-manus-
crits de la Bibliothèque de Lyon. Ce même antiquaire était aussi poète.
Il a écrit en vers latins un Eloge de Lyon, imprimé en 1732 sous
ce titre : Lugduni deseriptio et encomium, petit ouvrage disparu
et dont Gochard possédait seul un exemplaire, mais le manuscrit
est resté, et Delandine l'a inscrit sur son catalogue imprimé des
manuscrits de la ville. Il est aujourd'hui dans la Bibliothèque de
de l'Académie, dans un recueil factice, sous le n° 52, ayant pour
titre général : a Recueil sur Lyon. M. Poésies sur Lyon. »
   Au bas de ce poème, copié par une main inconnue, se lit la noie
suivante: «Nota. Antoine Laisné, homme de beaucoup d'esprit et
grand antiquaire, était fort lié d'amitié avec M. Perrichon, alors
prévost des marchands. Il fit ce petit poëme latin Encomium Lug-
duni, pour faire la cour à son ami, qui dans la suite fit accepter
par la ville son magnifique et précieux médailler qui est encore à
l'Hôtel-de-Ville. Il lut son poème à l'Académie de Lyon, dont il
était membre. Cet éloge fut imprimé par Degoin sur une demie
feuille in-8°. Bien des exemplaires se sont égarés et perdus ; on
en trouve peu aujourd'hui.» Actuellement cette description ne se re-
trouve plus, je crois donc devoir la reproduire in extenso.

            Inolita Lugdunum regni caput esse meretur
                Si modo Parisiis prseripiatur honos :
            Scindit Azar mediam, Rhodanus latus acabit eorum
                Externa cives ditat uterque penus
            Haee a Romuli dâ deduota colonia Planco,
                Per duras tractu temporis acta vices;
            Nunc fecunda viris, et tectis aucta supenbis,
                Mitia tranquillis otia rébus agit ;
            At non cessât iners, aut desidiosa juventus.