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É P I G R A P R I E LYONNAISE 21
motifs présumables ont dû être la bonne administration de la Lyonnaise et sa pro-
motion au consulat. La vraisemblance la plus grande reste donc en faveur d'Aemi-
lius Frontinus, proconsul d'Asie sous Marc-Aurèle et le plus élevé des trois en
dignité. Son gouvernement de notre province devrait peut-être alors se placer
sous Antonin le Pieux, car s'il avait eu lieu sous le règne commun de Marc-
Aurèle et de Vérus, on devrait lire sur l'inscription leg. œVGG, c'est-à -dire
Augustorum duorum, et s'il avait eu lieu plus tard, c'est-à -dire dans la périedo
des onze années comprises entre 169 et 180 qui représentent le règne de Marc-
Aurèle après la mort de Vérus, il y aurait difficilement la place nécessaire pour
un gouvernement qui durait habituellement trois ans, pour un consultât et un
intervalle variable entre huit et seize ans laissé d'ordinaire entre le consultât et le
proconsultat d'Asie (Waddington, Fastes des prov. asiat., ch. I).
Lucius Aemiiius Frontinus (?) est un nom à ajouter à la liste des gouverneurs
de la Lyonnnaise déjà connus (V. Spon, éd. 1857, p. 283). Sa place chrono-
logique serait entre le gouvernement de T. Vitrasius Pollio, sous Hadrien, et
celui de Septime Sévère, le futur empereur, sous Commode.
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De B., p. 284. Perdue. — Inscription sur le piédestal d'une statue élevée
un personnage passé de l'ordre équestre dans l'ordre sénatorial, sous Trajan ;
pourvu, sous Hadrien, de diverses fonctions publiques à la suite desquelles il
devint peut-être gouverneur de la Lyonnaise.
Lignes 4 et 5: lire Q. VRBANO AED. PLEB.— Ligne 10; au lieu de GEMIGA
ET HAD.RIANIA rétablir le leçon de Bellièvre : FORT et III GYRE; cor-
rections proposées par M. Renier dans Spon, p. 107.
Ti. Claud(io), Ti fil(io), Pal(atina), Quartino, \ trib(uno) mïl(itum)
leg(ionis) III Cyrenaicae, \ adlecto o.b divo Traiano Parthico \ in splen-
didissimo ordine, q(uaestori) urba
5. | no, ae(dili pjlebis, praetori, leg(ato) propr(aetore) | provinc(iae)
Asiae, leg(ato) divi Traiani (Parthici) \ et Imp(eratoris) Caes(aris)
Traiani Eadriani Aug(usti iu(ri) \ dic(o) provinc(iae) Hispan(iae) Citerio
r(is) Tarra(eonensis) ; j iussu Imp(eratoris) Eadriani Aug(usti pr)ae(positc
10. | legionum II Traianae) Fortis et III Cyrenaicae (in expeditionem
ludaicam ducendarum. .)
Ce personnage, qu'une faveur de Trajan avait fait passer de l'ordre équestre
dans l'ordre sénatorial, ne paraît pas s'être élevé jusqu'au consulat. On voit
qu'il fut, en qualité d'ancien préteur, d'abord un des légats du proconsul d'Asie,
ensuite, à la fin du règne de Trajan et au commencement de celui d'Hadrien,
légat, chargé de rendre la justice dans l'Espagne Tarraconnaise. Si la res-
titution de ce passage de l'inscription est certaine, comme elle paraît l'être,