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— 43i — N'a pas longtemps, sire que je estoys En V Anticaille, où du tout je hantoys ; Vous congnoissez la petite maison Qui est à vous, sire, c'est doncq raison Que là dedans des privez et estranges Soient escripz vos vertuz et louanges ; Le logis est propice et duysant Pour composer ; je me voys desduisant Parmy léans, en eschevant esmay, Le rossignol y chante au mois de may Et ijargonne aultement son latin T. Autrefois Pierre Sala n'était connu en littérature que par sa traduction icra Armoiries de Pierre Salla sur un exemplaire du Miroir historial de Signature de Pierre Salla sur un exemplaire du Vérard, de 1495. Miroir historial de Vérard, de 1495. du Roman de Tristan le leonnois et de la belle Reine Yseulte; M. G. Guigue a signalé encore d'autres œuvres de lui 3 , parmi lesquelles le manuscrit sur les 1. In les Prouesses deplusieurs rois, B. N., mss. fr. 10,430, publié par M. G. Guigue dans leLivre d'amitié. — Sala est déjà vieux quand il écrit cette pièce et ressent les atteintes de l'âge, si l'on en croit ces quelques vers ! Mais vieillesse, la très mérencolique, Me fait présent d'une goutte ou colicque Toutes les fois qu'elle voit que je veulx Venir à vous rendre mes droitz et veux. 3. Le Régime contre la pestillance, le Roman du Chevalier au Lion.