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Suivent de nombreux couplets sur l'air Gai ! Gai ! Marions-nous. En
voici quelques-uns :
Allant toujours en avant,
Mais sans brûler une amorce,
Il a prouvé que la force
Ne vaut pas le sentiment.
REFRAIN
Bon ! Bon ! Napoléon
Revient régner sur la France.
Bon!Bon ! Napoléon
Est toujours un bon luron.
Rien qu'en déclinant son nom
Il a fait plus de conquêtes
Que cent mille bayonettes
Nous ramenant un Bourbon.
A sa santé, vivement
Que chacun boive rasade,
Afin que le Camarade
Arrive sans accident !
L'aigle avait volé de clocher en clocher; « le Camarade » était aux Tuile-
ries. Mais le registre des procès-verbaux s'arrête là . Qu'est devenue la suite
et qu'advint-il de la Petite-Table ? Nous n'avons plus, sur son histoire, que
les papiers de famille conservés par le docteur Pierre Lacour : le discours
— non daté — d'Auguste Jurie lorsqu'il succéda, comme Doyen, à Eugène
Second, et les armoiries qu'il aquarella pour chacun de ses confrères. On
voit seulement que, lorsque Auguste Jurie les composa, les f:: étaient au
nombre de treize, et qu'un nouveau membre avait pris place à la Petite-
Table.
Celle-ci a naturellement pour emblème une petite table qu'accompa-
gnent une lyre, un thyrse et une foi. Ses treize convives ne sont désignés
que par des pseudonymes :