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— 97 — gleierre (Lyon, 1751), mais surtout des vignettes pour VEssai sur l'Homme, de Pope (Lausanne et Genève, 1745), et d'autres pour Œuvres diverses de Pope (Amsterdam et Leipzig, 1754). Jean-Louis Daudet, collaborateur de Delamonce, grava en dehors de lui de nombreuses vignettes d'après Humblot, Grandon, Sarrabat, de Gé- rando, Largillière, Meyer et d'autres peintres ou dessinateurs de son épo- que, notamment pour VHistoire de Genève, de Spon. A la même époque, Claude Séraucourt, graveur ordinaire de la Cour et de la Ville, gravait lui-même quelques illustrations : Histoire abrégée de la vie, des vertus et du culte de saint Bonaventure (Lyon, 1747), des ex-libris et des portraits ; il est l'auteur du beau plan géométral de la Ville de Lyon, du Père Grégoire, 1735 et 1740. Nicolas-Simon Duflos, qui avait appris son art « chez les plus habiles maîtres de Paris », entre autres chez « le fameux Baléchou, gravant tout au burin, ce qui vaut beaucoup mieux que l'eau-forte », dit-iî, dans un numéro des Petites Affiches de 1763, grava quelques planches pour Y Histoire littéraire de Lyon, du Père de Colonia et pour le Recueil d'ouvrages curieux, de Grolier de Servières (Lyon, Forey, 1733). ' La dynastie des Gentot, surtout médailleurs, eut quelques graveurs de taille-douce : Balthazar a illustré, d'après Dulin, un Missel de Lyon (Jour- net, 1737), et Biaise une planche du Nouveau livre de Serrurerie de Composi- tion anglaise, de Tijou. Jean-Claude François, graveur nancéen, élève de Robert-Menje Pariset, grava pour son maître le frontispice de Principes de Dessein faciles dans le goût du crayon (Lyon, 1743 cire.) et de nombreux portraits. Robert-Menje Pariset, que je viens de citer, grava lui-même de nom- breuses planches d'ornements d'après Peyrotte et Aublé. Enfin, Louis-Martin-Roch Joubert, gendre de Daudet, aida bien sou- vent ce dernier dans ses travaux pour Delamonce; il a gravé entre autres une illustration pour YEssai sur l'histoire des Belles-Lettres, des Sciences et des IMPE, A LYON 7