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— 77 — sion de son titre qu'il conserve jusqu'au moment de sa mort, en 1607 dit Dériard. A cette date, la charge d'imprimeur du roi passe au fils de Guichard Julliéron, Jean, dont le long exercice va durer jusqu'en 1650 flbid., BB 204, f O y yO) . Agé, malade aussi, Jean Julliéron demande à ce moment au Consulat de le relever de ses fonctions et d'en investir son fils Guichard, ce à quoi les échevins s'empressent d'adhérer (Ibid.) ; La dynastie des Julliéron au titre d'imprimeur de la Ville finit avec Antoine. En 1665, le Consulat de Lyon, « considérant les services rendus par Guichard Julliéron comme capitaine, enseigne et lieutenant du quar- tier de Confort et ceux de son ayeul Guichard Julliéron, de Nicolas son oncle, de Jean son père, et de Guichard son frère, dans la profession d'im- primeur de la Ville », le nomme à cet office à la place de son frère Guichard (Ibid., BB 220, p. 410) ; Antoine Julliéron exerçait encore en 1696 (Ibid., BB 254, f° 143) et, je crois, aussi en 1705. Le 4 août de cette année-là , André Laurens est nommé au poste d'im- primeur de la Ville, sans doute en remplacement du dernier des Julliéron. Puis, en 1715, André Laurens fils, qui demeurait rue Raisin, sous l'enseigne A la Vérité, est à son tour pourvu de l'office d'imprimeur de la Ville, en concurrence et survivance de son père (Ibid., BB 277, f° 35), qui mourut en 1727 (Ibid., BB 291, f° 70 v°), laissant son fils seul titulaire de la charge ; Sans doute Laurens le fils, qui avait pris des mains de Laurent Lan- glois l'entreprise de VAlmanach de Lyon, mourut-il en 1739 : le 2 octobre de cette année, Aimé de la Roche devient imprimeur de la Ville (Ibid., BB 426, pièce 27), et, dès l'année suivante, il imprime VAlmanach dont il poursuivra la publication jusqu'en 1791.