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214                      LA   REVUE        LYONNAISE

neuf lacs, dont sept entiers, et, à droite, de dix fleurs de lis,
dont sept entières.
  Revers. •+•_ MARGARITA : SABAVDIS : DVCHESA :
IMPERATOR1E : MAGES T T A IS : FIL1A l
  Ecusson mi-parti de Savoie et d'Autriche.
   Au-dessus, un lac. A droite et à gauche, des roses ou des
marguerites épanouies et à demi épanouies.
  Pièce coulée.
  De bronze rouge s , 106 millimètres 1/10 de diamètre, pesant
268 grammes 600.
   Le conseil ne fit apporter que peu de changements à la
maquette dont les syndics lui avaient soumis une épreuve de
plomb. La seule modification de quelque importance a porté sur les
légendes, et il est possible qu'on découvre un jour un exemplaire
présentant celles que le conseil avait choisies et qui furent à
leur tour remplacées par les légendes inscrites sur la médaille
définitive.

   La médaille fut achevée dans le mois de juillet.
   En effet, dans la séance du lundi 18 juillet 1502, le conseil
voulut voir cette médaille qui avait été apportée dans la salle des
séances ; il nomma une commission chargée d'examiner et de
recevoir cette pièce, comme aussi de convenir du prix de la façon
avec Jean Marende et avec le serviteur de celui-ci.
   Cette dernière mention indique que cet ouvrier, désigné comme
le valet de Marende, avait une valeur personnelle assez grande
pour qu'il ait été partie, presque au même degré que son maître,
dans les accords faits avec les syndics de Bourg.
   18 juillet 1502.
   « In dicto consilio fuit loqutum de peciâ auri compositâ pro
donando Illustrissime domine nostre Duchisse in eius jocundo
adventu pro qua libraverunt (sindici) centum et xlta ducatos.

   1
     D'après la délibération du conseil du 13 mai 1502, la légende devait être :
« Margarita de Austria duchissa Sabaudie. »
  2 Peut-être de cuivre rouge pur. Cet exemplaire présentait, à ce qu'il paraît, des
traces de dorure ; nous n'en avons pas remarqué. Il est vrai que la pièce a été net-
toyée, peut-être plus qu'il n'eût fallu.