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— 367 — Pour ce nectar enchanteur Qui me rend tant aise, J'ai toujours senti mon cœur Chaud comme la braise. Et, pour vous communiquer L'ardeur qu'il me donne, Avec moi venez trinquer En chantant le jus (ter) de la Tonne. Près d'une jeune beauté Aimable et lutine A jeun, je suis arrêté, Je fais triste mine. Mais, après un gai repas, Qu'Amour assaisonne, Je sais fêter ses appas En chantant, etc. De la Gloire et de la Grandeur, Le vain étalage N'est rien qu'un appât trompeur Qu'évite le Sage ; D'une douce obscurité Moi je m'environne Et toujours, avec gaîté, Je chante, etc. La Camarde un jour viendra Me rendre visite, Mais dès qu'elle arrivera, Je lui dirai vite : « Arme-toi d'un rouge-bord, Bois, je te l'ordonne, Puis marchons au sombre bord En chantant, etc.