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               DISCOURS DE M. L'ABBÉ NOIROT.                469

 comme nous les voyons aujourd'hui. dans l'enseignement
 des Facultés , elles s'éclaireront mutuellement et répan-
 dront une lumière plus vive sur la route où s'avance
 l'humanité..
    Il ne faut cependant pas se faire illusion , même au
 sein des plus légitimes espérances ; chaque siècle a ses
 dangers.
    De nos jours , la civilisation matérielle tend a étouffer la
 civilisation morale ; T est le péril contre lequel doit s'armer
                        a
la société. Une nation se relève des fautes qui naissent des
égarements de l'esprit ; mais de cette décadence qui vient
de l'abaissement des âmes , jamais!
    C'est à combattre ce péril de l'avenir que sont destinées
un certain nombre de mesures , dont le but commun est
de rendre l'enseignement des Facultés plus pénétrant et plus
fécond.
    Des conférences, qui mettront désormais en rapport plus
immédiat les professeurs avec leur auditoire , leur permet-
tront de donner a leurs savantes leçons un caractère d'évi-
dence et de simplicité qu'elles ne pouvaient revêtir précé-
demment.
    Ce nouvel attrait n'était, sans doute , guère nécessaire
pour les Facultés de Lyon, qui voient chaque année un con-
cours plus nombreux se presser autour de leurs éminents
professeurs.
    Les Facultés des lettres ont vu s'accomplir enlin le double
vœu que la plupart d'entr'elles avaient formé. D'un côté ,
les deux épreuves écrites donnent a l'examen du baccalau-
réat une sanction plus sérieuse ; de l'autre, la limite mar-
quée au choix annuel des sujets de leçons > met plus d'en-
semble dans leur enseignement et répand un nouvel intérêt
sur leurs cours.
    Renouvelée par une organisation récente. l'école prépara-