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J 112 ORIGINES ET BASES premiers volumes, toutes les pièces qui sont relatives aux pri- vilèges, franchises et libertés des habitants de Lyon : les sui- vants contiennent celles qui traitent des pouvoirs et de l'au- torité du Consulat, ainsi classés : sûreté de la ville, police de la voirie, des arts et métiers et des foires, juridiction consu- laire, administration des deniers, dettes, revenus et biens de toute nature de la cité, ancien et nouvel Hôtel-de-Ville, élablisseraenls religieux et profanes, charges et emplois. Ce vaste répertoire renferme un grand nombre d'indications pré- cieuses dont l'histoire de Lyon aura beaucoup à profiler. Mais c'est surtout a la Correspondance que ce Recueii a demandé des communications importantes. Cinq volumes in- folio réunissent les lettres (en très-grande partie inédites), adressées par les rois et reines de \ rance aux conseillers, bourgeois, manants el habitants de la ville de Lyon. Ces let- tres sont au nombre de quatre cent quarante-quatre ; voici leur répartition : de Charles VI et d'isabeau de Bavière, cinq ; de Charles VII, quatre-vingt-quatre ; de Louis XI, soixante-sept; de Charles VIII, quarante-trois; de Louis XII, dix-neuf; de François I er , sept; de Henri II et de Diane de Poitiers, sept; de Charles IX, trente-huit ; de Catherine de Mèdicis, vingt; de Henri I I I , trente-sept; de Henri IV, soixante-neuf; de Marie de Médicis, quatre; de Louis XIII, trente-neuf; de Louis XIV, vingt-trois ; d'Anne d'Autriche, deux ; de Louis XV, trois ; de Louis XVI, huit. Si j'ajoute au chiffre total de quatre cent quarante-quatre celui des lettres de rois et de reines de France que j'ai recueillies autre part qu'aux archives de l'Hôtel—de—Ville de Lyon , je dépasserai le nombre de douze cents. Ces lettres (qu'il ne faut pas confondre avec les lettres patentes) , ne sont pas toutes, à beaucoup près, d'un vif intérêt ; plusieurs sont des circulaires queles rois de France adressaient aux principales villes pour les informer des nou-