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                  RESTIF DE LA BRETONNE.                   227

    22. La dernière devanture d'un homme de quarante cinq
 ans, 1783.
    23. La Prévention nationale, en forme de drame, 1784.
    24. Les Feillèes du Marais, ou Histoire du grand prince
 Oribeau, roi de Mommonie, commencée en 1777, imprimée
 en 1785. Cubières lui-même, ami de Restif, avoue que cet
ouvrage est inintelligible.
    25. Les Françaises, les Provinciales et les Parisiennes,
suites de nouvelles, ornées de gravures; 1786 et 1787; dans
le 1 er volume des Parisiennes on trouve la célèbre généalogie
de Reslif, qui remonte à l'empereur Pertinax, successeur de
Commode.
    26. Les Nuits de Paris, ou le Spectateur nocturne, 1788;
celte collection de nouvelles qui pourrait défrayer vingt ro-
manciers et des plus féconds de nos jours, est entremêlée de
théories sociales, avant-garde des théories de Fourrier et des
communistes. On y retrouve le Phalanstère à l'état de germe
et quelques autres idées de cette école, comme celle de la
copulation des planètes.
    27. Ingénue Saxancour, 1789 ; Cubières disait que ce ro-
man semblait avoir été composé pendant un accès de fièvre
chaude.
    29. Le Palais-Royal, 1790; les censeurs ne voulurent
jamais laisser passer celui-là, comme étant trop ordurier ; en
effet, il était difficile de pousser plus loin le mépris de toute
pudeur. Ces quatre volumes contiennent les biographies des
prostituées qui encombraient alors les galeries du Palais-Royal
et le récit de tous les raffinements de débauche usités dans
les bouges qui l'environnaient.
    30. M. Nicolas ou le Cœur humain dévoilé, 1791 ; ce
sont les Confessions de Reslif, plus scandaleuses, et a
 coup sûr d'un style moins châtié que celles de Rousseau ;
 elles ont pourtant le mérite d'être écrites avec moins d'em-