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                    l'AR LE CHEMIN DE FER.                   185

est le séjour d'un des savants les plus sérieux et les plus mo-
destes qui honorent la presse lyonnaise, M. Peyré, commen-
tateur des Lois Gombettes et auleur d'un excellent Manuel
d'archéologie sacrée. Villefranche doit son nom à une petite
chapelle élevée dans l'ancien marais, auquel aboutissent les
deux plans inclinés du midi au nord et du nord au midi. Celte
chapelle, consacrée à Nolre-Dame-des-Marais, fut le berceau
de l'église paroissiale acluelle.
   Celte cité célèbre par son commerce de vins , ses entre-
pôts , ses foires et ses marchés, les continuels échange? dont
elle est le centre entre les produits du Charollais, ceux de la
Bresse et les siens , ne date que du moyen âge et reçut ses
franchises et son nom des sires de Beaujeu , ses fondateurs.
— Humbert IV, pour y attirer des habitants, accordait ,
entr'autres privilèges, celui de battre sa femme jusqu'au sang,
pourvu que mort ne s'en suivît pas , ce qui n'était pas très-
généreux ni Irès-galant.
    A la promenade de la Pépinière, au sud de la ville , s'élève
 une fontaine d'eaux jaillissantes, du caractère le plus monu-
 mental. — Cette cité a un brillant éclairage par le gaz.
    Le clocher de l'église de N.-D. était autrefois très-haut ;
il a été réduit aux proportions fâcheuses qu'il présente au-
jourd'hui , par un incendié survenu en 1566.
    Villefranche porte de gueules à la tour d'argent, maçonnée
et ajourée de sable. Celle cité a eu une Académie royale des
sciences, belles-letlres et arts , autorisée par lettres-patenles
 de 1695.
    Le voyageur logera , à Villefranche , au Dauphin , chez le
 sieur Carrichon.