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AIMÉ ROYET. — BARTHÉLÉMY COURBON.


                         AIMÉ ROYET

    La mort a des surprises inouïes. Tel à qui vous aimiez à
prêter encore de longs jours, est, par le coup le plus imprévu,
enlevé à des amis qui sont encore à se demander comment, si
soudainement, ils ont pu être si cruellement atteints.
   Jean-Louis-Aimé-Théodore Royet, est mort le 12 juin 1854 ,
après 24 heures de souffrance, à l'âge de 57 ans.
   Son nom, sa fortune auraient pu, à uu certain moment, lui
donner dans son pays ces titres et ces dignités qui flattent tant
l'amour-propre. Royet, loin de les désirer , n'y songea pas
même. La plus légère ambition ne fit pas ombre dans cet esprit
consacré, au milieu même de l'entraînement des affaires, à
l'étude et aux lettres.
   Le nom d'Aimé Royet n'est ignoré d'aucun lecteur de Lyon ou
de Saint-Etienne. Journaux et Revues accueillaient avec empres-
sement ses articles. Lui-même avait fondé un journal et le pre-