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LE SYLPHE ET LA JEUNE FILLE,
BALLADE.
« Jeune tille, ouvre ta paupière !
« Le jour monte sur les coteaux :
« Vois flotter sa rose lumière
« Sous le dôme de tes rideaux.
« Sors de la couche virginale
« Que l'innocence aime à bercer ;
« C'est l'heure où, sur le frais pétale,
« Feux d'amour vont se balancer.
« J'ai déjà déplié mon aile,
« Et, léger comme un papillon,
« Pour épier la fleur nouvelle
« J'ai parcouru tout)e vallon :
Août 1854. 6*