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 iGG           DISCOURS IJE M. L'ABBÉ ÎSOIROT.

    Empreinte de ces principes , aussi élevés que libéraux ,
 toute une législation est venue renouveler, en quelques an-
 nées , chacune des branches de l'enseignement public.
    Depuis sa base jusqu'à son sommet, depuis l'école pri-
 maire jusqu'aux Facultés, couronnement de ce vaste édifice,
 dans l'ensemble comme dans les détails, dans l'esprit comme
 dans la forme , tout a été régénéré, agrandi, fortifié.
    Sans cesser d'appartenir a la haute juridiction du Ministre
 de l'instruction publique , les écoles primaires et, sous quel-
 ques rapports, les écoles secondaires libres ont passé sous
l'autorité tutélaire de la première magistrature administra-
 tive du département. Gardienne vigilante de leurs intérêts et
 de leurs droits , cette magistrature élèvera l'état moral des
 populations par la marche sage et prudente qu'elle saura
 maintenir dans ces écoles , et, au besoin, leur imprimer.
    A un degré plus élevé , l'instruction secondaire a reçu des
perfectionnements que l'expérience a déjà justifiés.
    Grâces en soient rendues au dévoûment et a l'habileté des
professeurs à qui l'Etat a confié l'application de ces nouveaux
programmes , toutes ces innovations , qui avaient rencontré
d'abord tant de contradicteurs , ont porté les fruits que la
sagesse du Ministre devait en attendre. Légitimées par ce
succès aussi prompt que décisif , nous les verrons. bientôt
devenir, par une libre adoption , la loi commune de toutes
les écoles de l'Empire.
   Les immenses découvertes des sciences physiques, l'éclat
                                   t

qu'elles ont jeté sur notre pays , l'universelle considération
dont elles sont entourées imposaient au gouvernement la
nécessité de leur faire une place convenable dans le système
nouveau ; mais ce système a réservé la première aux lettres,
et c'était son devoir.
   Partout aujourd'hui, au lieu d'une route unique qui diri-
geait naguère toute la population des collèges vers les am~