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                          ïléctoloftu.


               CLAUDE-LOUIS GRANDPERRET.

   Le 25 octobre 1854 un nombreux cortège des élèves des écoles
primaires de notre ville, le crêpe au bras, et un grand concours
de citoyens appartenant aux plus hautes classes de la société
lyonnaise se pressaient, rue Malesherbes, aux Brotteaux, devant
la demeure de Claude-Louis Grandperret. Il avait succombé le
23 aux atteintes d'une longue maladie. La ville de Lyon perd en
lui le conservateur de ses archives ; l'Académie , dont il fut
président et secrétaire général pendant plusieurs années, un de
ses membres les plus actifs ; la Société littéraire et la Société d'a-
griculture, un de leurs travailleurs assidus; l'Université, un de ses
officiers les plus distingués ; la Société d'instruction élémentaire,
le plus dévoué de ses fondateurs ; l'enseignement public, enfin,
un des hommes qui lui a donné le plus de gages et rendu le plus
de services. Claude - Louis Grandperret naquit à Gex en
1791. A dix-neuf ans, il était professeur de rhétorique au lycée
de Belley. Quelques années plus tard, licencié ès-lettres, il élevait
à Lyon un établissement particulier qui prit un grand développe-
ment et qui, par une décision ministérielle, fut érigé en institution
et autorisé à enseigner les belles lettres. Son nom se recommanda
bien vite à l'attention du ministre. Aussi, lorsqu'il fut question
d'organiserons le département du Rhône, l'instruction primaire,
M. Grandperret en fut nommé l'inspecteur en 1835. Dans ses
nouvelles fonctions tout était à organiser.
   En 1839 les archives municipales de la ville lui furent confiées.
   Membre et secrétaire de l'Académie, il prit une large part aux
travaux de ce corps savant, et, comme rapporteur, à l'orga-
nisation de l'école de la Martinière, telle qu'elle existe aujour-
d'hui.
   On a de lui plusieurs travaux, entre autres : Un Traité de