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                       SDR LE DIOCÈSE DE LYON.                           359
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 tique forma alors quatre provinces, qui prirent les noms de
 Première, Seconde, Troisième, Quatrième Lyonnaise, et
 dont les chefs-lieux furent Lyon, Rouen, Tours et Sens (1).
    Le remaniement administratif du pays ne s'arrêta pas là. À
 une époque qu'il est impossible de déterminer d'une manière
 précise, mais qui n'est pas postérieure aux dernières années
 du IVe siècle, on réorganisa sur de nouvelles bases les subdi-
visions des provinces. La Première Lyonnaise, en particulier,
fui divisée en trois grandes circonscriptions, correspondant
aux trois villes principales qu'elle renfermait : Lyon , Autun
el Langres, et entre lesquelles on partagea tous les petits
peuples qui les composaient, et qui avaient conservé jusque
là leur autonomie ; c'est ce que nous apprend la Notice des
Gaules, rédigée au plus tard à la fin du IVe siècle (2), et par
laquelle on voit que la Première Lyonnaise ne renfermait plus
que trois cités, dont voici les noms :
   Metropolis civitas Lugdunensium (3) (la cité des Lyonnais,
métropole);
   fi) Les autres parties delà Gaule éprouvant des modifications analogues,
 dont je n'ai pas à m'occuper ici, ce pays se trouva alors partagé en dix-sept
provinces. (Voyez la dissertation de Dom Vaissètc sur ce sujet, Hist. de
 iMujneduc, l. i, note XXKIII , p. 627.)
   (2) La Notice des Gaules n'est pas postérieure au IVe siècle, puisqu'elle
ne mentionne pas la province d'Arles, créée à la fin de ce siècle , lorsque le
siège du préfet du prétoire fut transféré dans cette ville , au préjudice de
Trêves, qui avait succédé à Lyon vers la fin du II e siècle. [Mèm. de l'Acael.
des inscript. t. vin, p. 4 2 3 , 428). Trêves était encore la capitale delà
Gaule chevelue en 3 8 0 , d'après Grégoire de Tours. La translation du pré-
toire à Arles fit disparaître la barrière administrative qui séparait encore ,
depuis la conquête , les deux Gaules chevelue et à brayes : elles n'eurent
plus qu'un seul chef-lieu, Arles. Toutefois chacune conserva un vicaire par-
ticulier et reçut un nom plus conforme à l'état de la civilisation. La Gaule
chevelue, comprenant dix provinces , fut appelée absolument Gulliœ , les
Gaules ; el la Gaule à brayes, Septem provinciœ , les sept provinces.
  (3) Un manuscrit du X e siècle porte Liiydonenslnm (Bifol. imp. 1451).