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254                RÉPONSE DE M. MONFALCON.
   Je me contente aujourd'hui, Monsieur, de ce petit mot. Plus
tard, selon la portée et la nature des attaques que l'on m'an-
nonce, je verrai ce que je devrai faire. Quant à la dignité des
lettres que M. Monfalcon me rappelle, je ne crois pas l'avoir
jamais méconnue; celui qui la compromet n'est certes pas l'é-
crivain qui défend avec énergie la propriété de la pensée et du
travail.
   Recevez, Monsieur le Directeur, l'expression de ma considé-
ration distinguée.
                                       ALPH. DE BOISSIEU.
       Lyon, le 15 Sept. 1854.



                 RÉPONSE DE M. MONFALCON

      AU SUJET DE LA LETTRE DE M. DE BOISSIEU.



        A Monsieur le Directeur de la Bévue du Lyonnais.

          MONSIEUR,

    Je vous remercie de m'avoir communiqué la lettre de M. de
 Boissieu et permis d'y répondre ; c'est un bon procédé dont je
vous sais gré. Mes observations seront courtes et n'auront rien
 d'hostile : ce débat n'a plus rien de littéraire, et il a pris un ca-
ractère tel que j'ai hâte de me retirer de la discussion pour n'y
plus rentrer quoi qu'il arrive.
   La seconde édition de la Monographie de la Table de Claude
ne laisse rien subsister de l'imputation qui m'est adressée avec
tant d'insistance ; quand je l'ai donnée, j'avais lu, cette fois, le
chapitre de M. de Boissieu sur le bronze de Lyon. J'ai reproduit
de longs passages de ce chapitre, et déclaré de la manière la
plus expresse que je n'avais aucune prétention à la propriété de
l'opinion réclamée, et que la publication de M. de Boissieu avait
précédé la mienne. J'ai pensé (ce que je pense encore) que l'o-