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198 PARCOURS DE LYON A CHALON M. de Surigny, concourent à jeter sur elle le pacifique éclat des arts de l'imagination et du dessin, de la science, de l'archéologie. Elle renferme bon nombre de collections pri- vées curieuses, soit sous le rapport archéologique, soit au point de vue bibliographique. Mâcon porte de gueules aux trois annelets d'argent, 2 et 1 Cette ville, chef-lieu administratif du département, est siège d'un tribunal civil, de deux Justices-de-Paix, d'une école normale primaire, d'une société académique des sciences et des lettres, d'une société d'horticulture, d'un lycée impérial, d'une société philharmonique. Elle a de riches archives dé- partementales confiées aux soins assidus de M. C. Ragut, auteur de la Statistique de Saône-et-Loire. Il se publie dans son sein un Annuaire du département, rédigé par M. Monnier, qui partage avec celui de l'Yonne, écrit par M. Quantin, l'honneur depouvoir être cité comme modèle du genre.M.Pelliat a publié, sous le règne de Louis-Philippe, à Mâcon, XAlbum de Saône-et-Loire, qui forme deux beaux volumes in-4, illustrés. Les mémoires de l'Académie mâconnaise sont alimen- tés par d'utiles et sérieux travaux, et paraissent très-réguliè- rement. Le Journal de Saône-et-Loire, rédigé par M. Léonce Lenormand, est aussi l'un des meilleurs qui existent dans la France départementale. Il y a, à Mâcon, une bibliothèque publique, un théâtre et un musée. La population agglomérée de Mâcon est de 13,350 habi- tants. Cette ville a reçu depuis longtemps l'éclairage par le gaz. Elle fait face au bourg de Saint-Laurent-de-l'Ain, celte sentinelle avancée de la Bresse lyonnaise, peuplée de mille quatre cent quarante-deux habitants, dont le marché est si célèbre dans la contrée, et qui n'est séparé d'elle que par le pont. Il y avait, au IV e siècle, une abbaye à Saint-Laurent. On bâtit en ce moment une église neuve à Saint-Laurent-les- Mâcon.