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DE L'HISTOIRE DE LYON. 109 chent rarement avec certitude à des événements historiques ; ce n'est pas, toutefois, une raison pour les dédaigner. Forcé d'écarter de ce Recueil la plus grande partie des Charles des Cartulaires d'Ainay et de Savigny , je reproduirai cependant un certain aombre.de Donationes et de Prœstaria remarqua- bles par leur antiquité, sinon par les inductions qu'on en peut tirer. Des publications récemment faites me dispensent d'aller au delà . Si je n'avais pas à découvrir une bien grande quantité de documents dans les cartulaires, je devais fouiller avec plus de fruit dans les diverses archives de la ville. Celles de l'Hôtel- Dieu sont peu connues ; c'est un dépôt fort important de litres qu'on peut considérer comme les archives de l'assislance pu- blique, à Lyon. Jl a été jusqu'ici peu abordable ; on obtieni assez facilement la permission de pénétrer dans la salle, mais le droit d'y faire des recherches n'est reconnu C personne. Î Cependant bon nombre des documents qu'on y a réunis pré- sentent beaucoup d'intérêt, non seulement pour les familles lyonnaises, mais encore pour l'histoire générale de la cité. Je ne puis dire encore quels sont ceux que j'en tirerai, mais j'ai la certitude d'obtenir toute la facilité désirable pour les con- sulter, et l'espérance d'être guidé, dans mes enquêtes, par un administrateur qui veille sur ce dépôt avec une louable solli- citude. Certains testaments, de qui sont nés des établisse- ments publics, peuvent être considérés comme des documents historiques. Les archives de la Préfecture sont immenses , on y a ren- fermé, dans plusieurs milliers de cartons, tous les titres qui ap- partenaient aux anciens ordres religieux , aux chapitres d;> Saint-Jean et de Sainl-Just, ainsi qu'aux paroisses. Auprès de ces vieux titres, dont l'un des plus curieux est la Pancarte de l'Abbaye de rile-Barbe,sont, en, prodigieuse quantité, des documents administratifs de toute nature. Cette source près-