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             itopagr littéraire eu tibtht.



        PÉLOPONÈSE.

                      ARGOS, MYCÈNES.

                                  I.

                          LE KEPHALARI.




    L'itinéraire de Sparte à Argos est à peu près le même que
 celui de Nauplie à Sparte. Le lendemain de mon départ de Vourlia,
 je me retrouvai vers le milieu du jour au khan d'Agladacampo ;
 de là, au lieu de redescendre directement sur Leme, nous nous
  acheminâmes vers l'Argolide par le revers méridional des monts
  Lycone et Chaon. On traverse ces montagnes par un sentier dé-
 sert qui passe de l'une à l'autre, tantôt égaré sur les cimes , tan-
 tôt perdu dans le fond des ravins ; des vallées, creusées en forme
 d'entonnoir et entourées de tous côtés par de hauts et silencieux
 rochers, recèlent la proie de grands aigles qui planent au dessus
 d'elles et se précipitent tout à coup au fond avec avidité. La soli-
 tude de ces lieux est d'autant plus triste qu'en approchant d'Ar-
gos je me souvenais des dieux , des héros et des diverse^ races
d'hommes qui les avaient tour à tour habités et remplis du tumulte
de leur vie. Au bout de quelques heures, nous rencontrâmes un
torrent qui nous conduisit dans la plaine, et nous arrivâmes bien-