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-100 DISCOURS DE M. BOUILLIER. Celle-Duby. M. Bcsse des Larzes a obtenu dans cette session la mention très-bie,n. Dans la session d'avril, d'après le nouveau programme , les mentions bien deviennent plus rares : trois seulement ont été accordées à MM. Jordan, Trahand, Carcas- sonne. Dans la session d'août, à Lyon, MM. Cozon, Robin, Petit- jean, Dardenne, Bois, Palais, ont obtenu la mention bien, et M. Dejeyla mention très-bien. Dans la session de Clermont, trois candidats seulement, MM. Bideau, Monnet, Labourier ont obtenu la mention bien. Ces mentions honorables, suite et récompense ordinaire des bonnes études, sont pour les jeunes gens le prélude d'autres suc- cès dans les concours et dans les écoles, qui presque toujours viennent d'une manière éclatante confirmer nos premiers juge- ments et nos espérances. Ainsi nous donnions . l'année dernière, chose rare, quatre boules blanches à un candidat élève du Lycée de Lyon, et cette année il est reçu le premier à l'école polytech- nique. Un élève du même Lycée a eu seul dans la dernière session la mention très-bien, et quelques jours après il était déclaré ad- missible pour les compositions à l'école normale. Mais, sans aller chercher les exemples hors de cette enceinte , n'avez-vous pas, jusqu'à présent, chaque année, reconnu les noms de nos bache- liers d'élite dans les lauréats de notre école de médecine ? Espé- rons que ceux qui débutent de la sorte marcheront sur les traces de tant d'hommes distingués dans les sciences et dans les let- tres dont cette ville s'honore , et qui ont débuté comme eux ; espérons que quelques-uns lui seront à leur tour un sujet de gloire et d'orgueil, et succéderont dignement à ceux dont elle déplore encore aujourd'hui la mort prématurée ! Appelés, cette année, pour la première fois, à intervenir dans le nouveau baccalauréat ès-sciences, nous n'avons eu, Messieurs, qu'à nous féliciter de ces nouveaux et plus intimes rapports avec nos collègues de la Faculté des sciences. Si dans nos examens nous avons toujours fait libéralement la part des sciences, la Fa- culté des sciences veut dans les siens faire plus grande encore la part des lettres, et il y a entre nous une parfaite unité de vues sur l'importance des épreuves littéraires. Aussi un certain nombre