page suivante »
354 F.-Z. COLLOMBET. titre, l'un de Mélodies poétiques de la jeunesse, A vol. in-8°, l'autre Cours de littérature profane et sacrée, 4 vol. in-8°. Le premier était un recueil des plus beaux passages des poètes contemporains, à partir de la révolution jusqu'en 1830, avec quelques mots de biographie et des jugements sur chacun d'eux ; le second n'était guère qu'une compilation érudite et critique de préceptes et d'exemples, sur l'art d'écrire, empruntés à nos meilleurs poètes et prosateurs. Ces deux ouvrages, destinés surtout aux maisons d'éducation, et où se révèle autant de dé- licatesse, de respect des convenances que de science et de goût, annoncèrent au public que les belles-lettres, la religion et la morale comptaient deux, écrivains de plus. Nous trouvons encore, à la date de 1832, sur les martyrs de Lyon de la fin du second siècle, un petit épisode où Collombet fait raconter en prose poétique , par un jeune diacre , Férulas , les faits contenus dans la célèbre lettre des fidèles de Vienne aux églises d'Asie. Ce récit ne manque pas d'intérêt , mais la forme y accuse le jeune homme ; d'autres ouvrages de cette époque témoignent également de quelques prétentions à l'effet. Collombet s'éloigna depuis de cette manière d'écrire et adopta la belle langue de Louis XIV. En 1833, l'on vit paraître sous les noms de J.~F. Grégoire et de F.-Z. Collombet les OEuvres de Salvien traduites en fran- çais, 2 vol. in-8"; elles furent immédiatement suivies de celles de Saint Vincent de Lérins et de Saint Eucher de Lyon, 1vol. in-8°; le tout enrichi de savantes préfaces. Puis vinrent succes- sivement et à de courtes distances, Sidonius Apollinaris, 3 vol. in-8°, et les Hymnes de Synésius avec les odes de Manzoni, 1 vol. in-8°. Dans l'intervalle de ces publications, les deux amis firent paraître ensemble deux petits volumes traduits de l'italien -.Jésus parlant au cœur du jeune homme, et Jésus parlant au cceur du prêtre, une autre traduction d'un opuscule de Silvio Pcllico, ayant pour titre : Devoirs des hommes, puis un petit volume d'Hymnes pour F enfance, traduites de l'anglais de Miss Bar- bauld. Quelques volumes de sainte Thérèse furent également donnés. Plus fard, Collombet lit imprimer à part une vie de la