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162 DES EAUX D'ÉCCLLY duMont-d'Or;avant lui, en 1834, M. Thiaffait avait proposé l'emploi des sources de Royes et de Neufville, les mêmes dont M. Dupasquier fit l'analyse en 1840. Voici aujourd'hui M. Shoeps qui vient propo- ser les eaux de Champvert, de Gorge-de-Loup et d'Ecully, lesquelles surgissent à une distance très rapprochée de la ville, et qui offrent par l'analyse chimique toutes les qualités convenables pour pouvoir être employées avec avantage à tous les besoins de la population. L'eau de toutes ces sources est fraîche, limpide, inodore, insipide; elle filtre de très loin, à travers un gravier menu, sans laisser au- cune trace de dépôt argileux ni de stalactite. Leur température est invariable. L'une d'elles a i l degrés, les autres ont de 12 à 13 degrés centigrades. Elle dissout parfaitement le savon, et cuit avec facilité les produits légumineux. Par l'analyse de cette eau, M. Shoeps a obtenu sur 15 litres : { Acide carbonique 46 05 Produits gazeux... Oxigène 10 74 f Azote 20 01 Carbonate de chaux 900 { Hydrochlorate Sulfate Perte 1087 910 103 L'analyse des eaux de Royes par M. Dupasquier a donné : Acide carbonique 55 4 ! Oxigène 8 6 Azote 22 5 , Carbonate de chaux . . . . 3 245 i Sulfate 0 163 „ . .. solides. . ! Produits ,-j ; Chlorure de calcium . . . . 0 135 i — de sodium . . . . 0 106; 3,649 f — de magnésium. . . traces. [ Matières organiques . . . . id. M. Dupasquier ajoute que l'eau de Neufville lui a paru légèrement acidulée ; or, l'eau acidulée n'est pas de l'eau potable ; elle décom- pose le savon au lieu de le dissoudre. La présence du sodium et du magnésium confirme d'ailleurs l'eau minérale. Cette eau ne saurait