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J . - B . RONDEMÃT. 187 ment d'une science qu'il avait pratiqué avec tant de distinc- tion. Il eut encore le bonheur d'accomplir cette tâche. La chaire de construction de l'École des Beaux-Arts étant devenue vacante en 1806, il s'y vit appeler par le suffrage unanime des professeurs de cette école. C'est aussi dans la même année que fut créé le comité con- sultatif des bâtiments de la couronne, dont M. Rondelet fit partie dès l'origine. Parvenu aux premiers emplois, il reçut enfin la récom- pense honorifique que lui avait mérité depuis longtems une carrière si bien remplie. Le 12 août 1814, il fut nommé chevalier de la Légion d'Honneur. La classe des Beaux-Arts de l'Institut l'appela dans la sec- lion d'architecture, le 8 juin 1815. Les académies de Lyon, d'Arras, de Rome et de St-Pétersbourg l'admirent succes- sivement dans leur sein en qualité d'associé correspondant et de membre honoraire. M. J. Rondelet est mort, à Paris, le 25 septembre 1829, dans sa quatre-vingt-septième année. Il avait épousé, en 1776, Antoinette Lelarge Desar, fille de l'habile sculpteur, à qui G. Soufflot avait confié la décora- tion de l'église de Ste-Geneviève. Il en eut plusieurs enfants, dont un fils qui s'est aussi livré à l'architecture. Nous terminerons cette notice en donnant la liste exacte des mémoires, ouvrages et autres écrits de M. Rondelet, pu- bliés par l'auteur lui-même, ou dans différents recueils : 1° 129 articles relatifs à la construction, dans le Diction- naire d'Architecture faisant partie de l'Encyclopédie méthodi- que de M. Panckouke, du mot aire au mot grue ; 2° Mémoire sur l'architecture considérée généralement, avec des observations sur l'administration relative à cet art, et le projet d'une école pratique qui serait chargée de tous les