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DKS CHEMINS DE FEU. 3il construction de chemins de fer ont contribué seulement pour 487 millions, à la charge dont les découverts ont grevé la dette flottante. Une partie de cette somme a dû être déjà , ou sera très-prochainement dépensée en travaux exécutés par l'Etat pour les chemins de Lille, Valenciennes. Mont- pellier, Marseille et Dijon. Il a été pourvu a ces dépenses par un prélèvement sur l'emprunt de 150 millions réalisé en à compte sur celui de 450 millions voté en 1841, et par des allocations spéciales sur divers exercices. Si l'on j u - geait de l'importance des dépenses effectuées par la somme de ces allocations, on trouverait que leur total devrait s'élever, au moins, h la fin de 1844, à 112 millions ; mais comme il s'agit ici de rester fidèle à la vérité, et non de grouper ingénieusement des chiffres dans l'intérêt d'une opinion pré- conçue, nous admettrons que, selon une évaluation donnée par M. Teisserenc, l'Etat aura dépensé à la fin de cette année, pour travaux de chemins de fer, une somme totale de 87 mil- lions. A ce compte, il y aurait à dépenser encore, au pre- mier janvier 1845. 400,00-0,000 En admettant qu'on dépensera, pendant l'an- née 1845, seulement la parité du reliquat que le service de l'amortissement laissera probablement libre .'i la fin de cet exercice, soit, 75,000,000 11 resterait à la charge des exercices succédant à celui de 1845, une dépense de . . . ~325,000,000 Or celte dépense devant être nécessairement répartie sur un certain nombre d'années, on ne doit pas redouter que les finances publiques fussent fatiguées par la nécessité de pourvoir à cette obligation. Enfin si, par une fatalité déplorable, une longue guerre venait détourner les ressources destinées à subvenir, selon le système de 1842, à la coopération financière de l'état dans