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DES CHEMINS DE FER. 387 et fenêtres sur toutes les nombreuses ouvertures des nom- breuses constructions appartenant au chemin. Les compagnies doivent encore transporter à moitié prix tous les services publics, à prix coûtant sinon même à perte les convois militaires, gratuitement le service des postes. Si l'on tenait compte de la valeur financière de toutes ces charges, on trouverait qu'elles forment des sommes impor- tantes dont profiterait exclusivement le trésor public. Cette conséquence générale de l'intervention des compa- gnies devait être mise en relief. C'était un devoir d'impar- tialité de faire connaître tous les avantages spécialement in- hérents à cette intervention. VII. RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS. Nous avons terminé l'appréciation des systèmes proposés pour la construction et la mise en exploitation des chemins de fer français. Cette appréciation nous a conduit aux ré- sultats suivants : En ce qui concerne la position financière de la France, première question dont la solution doit exercer une influence toute puissante sur l'option à faire entre les divers systèmes, celte position est telle que les charges imposées au trésor pu- blic par le système de 1842 peuvent être facilement suppor- tées, mais qu'on ne saurait les augmenter sans encourir de graves dangers. En ce qui concerne le mérite de chaque système : Le système du fermage est onéreux pour les finances pu- bliques qu'il oblige a contribuer pour 625,000,000 fr. au