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NOTICE SUR CHARLES DE BOURBON. 371 lut pas que de pareils attentats restassent impunis. 11 part à la tête d'une petite armée, accompagné de Louis XI, de f évo- que outragé et de ses trois frères, Jean, Charles et Pierre. Surpris dansunemaison du faubourg par les assiégés qui avaient fait une sortie, le roi ne dut son salut qu'à la vigoureuse résistance que Mgr de Lyon, Jean de Bourbon et le site de Beaujeu opposèrent aux assaillants. Le 30 octobre, la ville fut prise et saccagée, les religieuses violées, les murailles démo- lies et jetées dans les fossés (1). Après cette terrible leçon, le roi se rendit à Senlis, puis à Compiègne,toujours accom- pagné de Mgr de Lyon et de ses frères (2). A. 1>. ( La suite à un prochain numéro ). (1) Jean de Troyes, tome II p. 77 du Comines de 1747; Michelet, Hist. de France VI, 279. (2) Cette même année (1468), M. de Cominges, maréchal de France, gou- verneur du Dauphiné et lieutenant de roi au pays de Lyonnois, vint à Lyon pour faire fortifier la ville et la banlieue, de concert avec les officiers de l'archevêque et le Chapitre. Le Consulat, dans sa séance du 16 août, arrêta qu'on lui ferait un présent de drap de soie jusqu'à concurrence de lOOlivres, à l'occasion de sa bienvenue. Le 31 du même mois, on lui fît un second présent de 300 livres avec deux bassins d'argent du poids de 12 marcs, de la grosse bombarde et de six bâtons d'artillerie err fer. M. de Cominges était encore à Lyon le 30 oct.Voyez les Gouverneurs de Lyon, p. 3.