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BIBLIOGRAPHIE. 245 traitées. Pas une date, pas une indiction, pas un consulat qui soit solide- ment établi ou discuté. Le consulat de Posthumius et de Zenon est changé en celui de Stilieou (page 60). Un consulat très-singulier de Messala n'est pas même reconnais- sable dans la leçon produite (page 189). Un beau fragment d'inscription grecque, sur lequel se reconnaît parfaitement la formule EN@AK.EIT6 et qui laisse deviner le nom de MAPAÉtoveuç a été rapporté avec une négligence telle (pag. 132), qu'il n'est plus possible de hasarder aucune restitution- Le d'evOo, ayant été changé en B, et VM de Maparcùviu; étant devenu un 11. ces lettres ont pourtant sept centimètres et demi de hauteur , et n'offrent aucune altération ; le moindre écolier, sachant l'alphabet grec, ne s'y serait pas trompé. D'autre part, puisque M. Coinarrnond donnait les inscriptions éparses dans la ville de Lyon, comment se fait-il qu'il n'ait rien dit des inscriptions chrétiennes encastrées dans le mur d'un passage souterrain de l'église de Saint-Irénée , où il a dû prendre celle qu'il donne (pag. 427) ? Il jugera la question indiscrète. Pourquoi n'a-t-il pas fait entrer dans son livre les inscriptions du Moyen-Age qui existent encore dans quelques rues et sur quelques places , puisqu'il intitule son livre : Épigraphe du département du Rhône ? Une des premières conditions de tout travail épigraphique , est le soin et l'exactitude dans la partie bibliographique. Cet accessoire indispensable peut souvent tenir lieu de commentaire ; ce sont, du moins, des garants qu'on invoque à l'appui de textes controversés ou controvcrsablcs- M. Comarmond semble avoir complètement méconnu cette obligation. Pour les inscriptions du Musée, la partie bibliographique est nulle ; elle est à peu près suffisante pour les inscriptions perdues, sans toutefois être com- plète. D'où vient cette différence ? L'a-t-on fait systématiquement, ou s'est- on aperçu trop tard de cette lacune? C'est un disparate choquant On dirait un double travail, produit par deux mains diverses. Plus de cent inscriptions portent ce mot inédite , bien qu'elle» aient été publiées, depuis plusieurs années, dans le savant, ouvrage de M. de Boissieu. Nous passons volontiers ce plaisir à M. Comarmond qui, à la page 220 , donne cette inscription, D M inédite ; mais il faut avouer que c'est pousser un peu loin l'amour de la chose. Aussi, l'auteur ne s'est pas trompe, lors- qu'il a pensé qu'on le trouverait peut-être minutieux, car beaucoup de mi- nuties nous semblent déparer cet ouvrage. M. Comarmond ayant donné, dans ses explications préliminaires, l'inter- prétation des sigles D M et de l'ascia, il était inutile de mettre un renvoi