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MANUSCRITS D'ITALIE. 463 600 Papyrus environ déroulés ou éprouvés par les employés, qui, pour cette dernière classe, n'ont fait que s'assurer du titre et du contenu de la première page. Il en reste encore de 11 à 1,200 absolument intacts, mais qui malheureusement sont loin d'être tous également bien conservés. Tout espoir n'est donc pas entièrement perdu ; mais il ne faut pas trop se flatter. D'après ce que l'on connaît de cette bibliothèque, on peut craindre que ce qui reste encore à dérouler ne se compose presque uniquement de Traités Philosophiques. En effet , a l'exception d'un fragment de Poëme latin sur la bataille, d'Actium, dont l'auteur est inconnu , tous les ou- vrages publiés jusqu'à ce jour ne traitent que de la Philosophie et sont écrits en grec. Ce sont plusieurs Traités d'Epicure de Naturâ ; un Traité de Philostrate, de Injusto Contemptu ; un autre de Chrisippe, de Providenlia ; trois Traités d'auteurs inconnus , l'un sans titre , l'autre de Ira , et le troisième , de Sensationibus. Mais l'auteur qui a fourni la plus forte part dans les ouvrages publiés , c'est sans contredit Philodemus, puisque sur vingt-neuf, dix-huit lui appartiennent. 11 paraît s'être exercé sur différents sujets ; on en pourra juger par les divers titres de ses Traités : de Musica, de Fitiis et Firtulibus oppositis deux livres ; de Bhetorica cinq livres ; de Fitiis livre Xe ; de Libertate Loquendi deux livres ; de Morte , de Beligione , de Phœnomenis, de Animalibus, de eo quod ex Homeri Doctrina bonum atque utile sit Populo ; et, enfin , un Traité dont le titre manque. Si l'on réfléchit que les employés ont à peine déroulé ou éprouvé un tiers des Papyrus, que dans ceux non encore ouverts , il est à peu près certain qu'on doit encore trouver un grand nombre d'ouvrages du même auteur , on ne pourra s'empêcher d'admirer sa prodigieuse fécondité. Je ne sais ce qu'en pensent les savants napolitains qui se sont chargés de traduire et de publier ses Œuvres, mais j'avoue que je les