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188            NOTICE SUR L'IMPRIMERIE DE TRÉVOUX.
   Nouveau Testament avec des notes critiques et littéraires, par
Richard Simon. Trévoux, Et. Ganeau, 1702, 4 vol. in-8.
   Dictionnaire universel de Furetière. Trévoux, Etienne Ganeau,
1704, 3 vol. in-fol. — Id., 1721, 5 vol. in-12.
   Les autres éditions de 1732, 1743 et 1752 ont été faites à Tré-
voux et publiées sous le nom de Paris.
   Bibliothèque curieuse et instructive de divers ouvrages anciens
et modernes de littérature et des arts, par le P. Menestrier. Tré-
voux, 1704, 2 vol. in-12.

orthodoxes, la Société du Temple, c'est-à-dire l'école philosophi que des
princes de Conty et de Vendôme, sapaient la religion.
   Les Jésuites, espérant tourner ce mouvement, demandèrent au duc du Maine
la permission d'imprimer à Trévoux un journal littéraire , dans lequel, tout
en rendant compte de tous les ouvrages qui s'imprimaient en Europe, ils
réfuteraient les fausses doctrines qui y seraient émises, et relèveraient les er-
reurs soit historiques, soit scientifiques que pourraient commettre les au-
teurs,
    En janvier 1701 parut le premier numéro de ce journal , le premier
recueil de critique littéraire qu'ait possédé la France. Jusqu'en «762, c'est-
à-dire jusqu'à leur expulsion, il fut rédigé par les Jésuites. De 1701 à i ? 3 r
il fut imprimé à Trévoux; puis à Lyon jusqu'en 1734. et enfin à Paris.
    De 1701 à I 7 6 Î furent chargés de la rédaction les PP. Cotrou, Rouillé,
Tournemine, Merlin, Buffier, Marquier, Le Tellier, Chisse, Germon, Ducer-
ceau, Brumoy, Honguant,d'Orival, Souciet, Bourgeant, Carlcvoix, Fontenay,
Fleuriac, De la Tour et Berthier.
    De 1762 à 1767, le P. Mercier, si connu depuis sous le nom d'ahbé de
Saint-Léger, de Soissons, fut chargé de la rédaction. De septembre 1764 à
octobre 1765, il eut pour coopérateur l'abbé Gtiyot.
  Depuis le mois de juin 1766 jusqu'en 1774, l'abbé Aubert travailla à ce
journal. En janvier 176S il lui donna le titre de Journal des Beaux-Àrls et
des Sciences, dédie a Mgr le comte de Saint-Florentin, etc.
   L'abbé Aubert céda son privilège aux anciens auteurs du Journal encyclo-
pédique, les frères Castilhon, de Toulouse, qui le rédigèrent de janvier 1774
à 1778. Ils lai laissèrent le même titre, mais le dédièrent au comte d'Artois.
  En 1779, l'abbé Grosieren prit la rédaction et l'intitula : Journal de Hue-
rature, des sciences et des arts.
  Vers 1782 il cessa de paraître.