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                  COMPTE-RENDU
                                DES




TRAVAUX DE LA FACULTÉ DES LETTRES,




             MESSIEURS,



    Si j'avais à prendre la parole pour un discours solennel en pré-
sence de cette assemblée à laquelle donne un éclat inaccoutumé
le savant illustre qui la préside, je serais en ce moment plein de
trouble et de défiance. Mais ma tâche plus facile et moins brillante
consiste en un simple compte-rendu des travaux de la Faculté des
lettres, où il ne sera question, comme à l'ordinaire, que de nos
cours et de nos examens, sujet qui revient le même chaque année,
et que je n'espère pas ranimer ni rajeunir.
    J'appellerai surtout votre attention sur la première application
du nouveau programme du baccalauréat ès-Iettres, et sur la règle
qui a apporté quelques restrictions à la liberté jusqu'à présent
illimitée du choix et de la durée des sujets de nos cours. En
même temps que la plupart des Facultés des lettres recevaient
des Facultés de droit un auditoire obligé et destiné à se renou-
veler tous les trois ans, il a paru convenable de régler la matière
de nos cours et de l'enfermer dans le même espace de temps. S'il
n'a pas été fait d'exception à cette mesure générale pour les Fa-
cultés des lettres qui n'ont pas l'avantage d'être voisines des
Facultés de droit, c'est sans doute parce qu'elle nous laisse une