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356 F.-Z. COLLOMBET. aux orateurs chrétiens, aux poètes grecs, latins, français, ita- liens, espagnols, anglais et allemands, 2 vol. in-18. Collombet publia encore, en 1834, une Histoire des Saintes du diocèse de Lyon, in-8° ; puis les deux collaborateurs entreprirent la traduc- tion des lettres de saint Jérôme ; ils en donnèrent ensemble cinq volumes, mais arrivés là , M. Grégoire, distrait par des occupations qui absorbaient ses loisirs, cessa de partager les tra- vaux de son ami. Dans les ouvrages imprimés sous le nom de Grégoire et Collombet, toutes les notes et les préfaces appar- tiennent à ce dernier, excepté deux introductions qui sont de M. Grégoire, celle des Mélodies poétiques et celle de Salvien , jusqu'à l'appréciation littéraire de Salvien. Réduit à lui-même, Collombet acheva les lettres de saint Jé- rôme, y ajouta des morceaux choisis dans les oeuvres du saint docteur et, en 1842, fit imprimer le tout formant cinq vol. m-8". 11 avait déjà donné, en 1839, le Commonitoire de saint Orientius, évêque d'Àuch, au Ve siècle , précédé de la vie de l'auteur tirée des Bollandistes, et enfin une Histoire civile et religieuse des lettres latines au IV« et au Ve siècle, in-8°, ouvrage plein de recherches curieuses, de détails intéressants et d'une saine critique. M. le duc de Caraman, écrivant à l'auteur, lui faisait ainsi son compliment sur cette dernière production : « Je connaissais déjà votre excellente histoire delà littérature chrétienne dans les premiers siècles du Christianisme; non seu- lement cet ouvrage m'a fait grand plaisir, mais j'y ai trouvé une source très-utile de recherches pour la littérature latine des pre- miers siècles delà Gaule Je m'associe, croyez-le bien, Mon- sieur, à vos fortes et patientes études et j'en apprécie toute l'im- portance dans un temps où l'on ne saurait trop ramener les esprits à l'étude du beau et du solide (1). » Tant de belles et utiles publications furent couronnées en (I) Malgré ces éloges, Collombet n'était pas satisfait de cet ouvrage. Dans une note, écrite de sa main il s'exprimait ainsi : « ouvrage à refaire en deux volumes au moins; J'uti pour le IVe, l'aulne pour le V" siècle. Tout reftm- !rc Étendre bien plus certains chapitres. »