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              NOTICE SUH SAlNT-RAMBERT-DE-JOUX.                   281

 rium cum burgo acljacenti.... Cet acte est sous la date de 1191.
    Il est de nouveau fait mention de ce bourg en 1196, dans la
cession du château que nous avons analysée. Ici nous trouvons
quelques détails sur l'état de la ville, ses officiers et ses limites,
lesquelles paraissent différer peu de celles qu'elle a aujourd'hui.
Déjà elle était ceinte de murs, du moins partout où elle n'était dé-
fendue ni par l'Albarine ni par le château. (V. Guichenon. Hist.
de Savoie. Preuves.)
   En 1252, le comte de Savoie Amé IV donne , entr'autres do-
maines , à son frère Pierre, le château de Saint-Rambert pour
apanage. (De la Teyssonnière, Recherch. III. 9.
   L'an 1263, Pierre, comte de Savoie, à son retour de Turin,
s'arrêta au château de Saint-Rambert avant de passer en Angle-
terre. Là, en présence de Jean, évèque de Belley, et de Pierre
abbé de Saint-Rambert, il reçut de Rodolphe, comte de Genevois,
l'hommage que celui-ci lui devait pour plusieurs châteaux. (De la
Teyssonnière, ib. p. 28).
   Par son testament en date du 6 mai 1268, le même Pierre,
comte de Savoie, donna, entr'autres terres, le château de Saint-
Rambert à sa fille Béatrix , femme du dauphin de Viennois ; mais
il faut supposer qu'à la mort de cette princesse les successeurs
de Pierre reprirent ce château conformément à l'acte de cession
de 1196, puisque nous les voyons y exercer ensuite différents
actes d'autorité, (ib. 28.)
   En 1288, Amé V, comte de Savoie , donne aux habitants de
Saint-Rambert des franchises et privilèges semblables à ceux de
la ville de Bourg.
   Cent cinquante ans s'écoulent pendant lesquels l'importance de
Saint-Rambert s'accroît graduellement par la réunion d'une foule
de petits états dont il occupe le principal passage. La résidence
momentanée des juges du Bugey, lui avait aussi été fort avanta-
geuse ; mais ceux-ci ayant été transférés à Rossillon vers la fin du
XIVe siècle, sa prospérité s'arrêta, et sa population commença
même à décroître. En conséquence, les habitants se plaignirent à
leur seigneur, Louis duc de Savoie, et, au mois de juin 1442, ils
en obtinrent des franchises. Quoique, dans cette charte citée par