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DES EAUX A LYON. 399 11 août. Atmosphère 25° — ~— Rhône, à son courant 18» 5 — — PuitsdelaTête-d'Or 14« 2 — — Puits Guinon (60 met. du Rhône. . 12» 6 — — Pompe du Collège 14° 2 18 novembre. Atmosphère 0° 2 — — Rhône au courant 4° 5 — — Puits Guinon 11°5 — — Pompe du Collège 16° 5 En janvier et février, ces chiffres n'ont pas varié. Janvier Puits Guinon 11° 5 Février — — 11° 5 Rappelons que la base d'aspiration du puils n'a que 1 m. 30 c. de diamètre et qu'il fournit chaque jour l'énorme quantité de 4000 hectolitres en 14 heures. On a prétendu que la pureté chimique du Rhône, s'altérait en traversant le sous-sol de la plaine des Brotteaux. Les analyses de M. Guinon ont démenti cette assertion, l'eau des fossés des forts est presque aussi pure que celle du Rhône lui-même dans ses jours de limpidité. On a objecté l'inconvénient (1) des obstructions des filtres naturels ou artificiels. MM. Fournet et Guinon répondent que les matières en suspension s'arrêtent aux surfaces, comme sur un filtre de papier et que le courant le balaye d'autant plus facilement, que la présence de la silice les tient en unedesaggrégation permanente. Avant de terminer, nous dirons un mot de la fourniture de Tou- louse ; ce précédent très gênant pour les défenseurs des eaux de source a été présenté sous des aspects bien variés. Son efficacité, son succès a été nié, mais des renseignements récents rectifient toute erreur à cet égard. On a dit que le] produit des filtres allait diminuant d'année en année. M. Dumon apporte un témoignage authentique de l'ingénieur des (i) Mémoire de M. Guinon, pag. a85.