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378             DES SYSTÈMES DE CONCESSION

  Pour servir les intérêts à 5 7 0 l'an, et l'amortissement en
vingt-cinq années d'une somme de 250,000,000, coût de la
voie de fer dont la construction serait extraordinairement
imposée à l'État, il faut, avec les intérêts composés à 5 % l'an,
une annuité proportionnelle de" 7,095 °/0, soit une somme
annuelle de                                       17,738,000 fr.
Cette annuité mise en rapport avec les 675,000,000,
capital engagé par l'État, représente une quotité propor-
tionnelle de.                                          2,62 %.
   Pour constituer en trente années un capital de 250,000,000 f.
représentant la valeur de la voie de fer dont l'abandon serait
gratuitement fait par les compagnies à l'État, après trente
années d'exploitation selon le système de 1842, il faut, à
l'intérêt composé de 5 % l'an, une annuité proportionnelle de
1,505 % soit une somme annelle de . . . 3,762,000 fr.,
faisant, par rapport à 675,000,000 fr., capital engagé par
l'État une quotité proportionnelle de . . .          . 0,57 %.
    Les calculs auxquels nous venons de procéder ont produit
les résultats suivants :
  Comparativement avec les avantages offerts par le système
de 1842, le système du fermage ferait perdre, chaque année,
aux finances publiques :
1° Par l'obligation de prélever sur les béné-
  fices l'annuité nécessaire afin de consti-
   tuer, en vingt-cinq ans, le coût du renou-
  vellement de la voie                         2,612,000 fr.
2 e Pour intérêts et amortissement en vingt-
   cinq années du coût primitif de la voie . 17,738,000
3° Pour privation de la cession gratuite de
   la voie                                 .    3,762,000
               TOTAL annuel                    24,112,000 fr.
    L'Étal recevrait chaque année, pour sa part afférente dans
la répartition, selon le système du fermage, des produits des