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3G0             DES SYSTÈMES DE CONCESSION

 terait une somme annuelle de 18,750,000 fr., soit pour 80
 années, un total de                            1,500 millions.
    Enfin, l'exploitation des chemins de fer par les mêmes
 compagnies, pendant 80 années, déchargerait l'Etat de l'o-
 bligation de renouveler la voie de fer pendant toute cette
 période de temps. La durée d'une voie de fer étant de 25 an-
 nées, il y aurait lieu à trois renouvellements pendant une
 période de 80 ans. Chaque renouvellement devant coûter
 50,000 fr. par kilomètre, les trois renouvellements coûte-
 raient ensemble 150,000 fr. par kilomètre, soit pour les 2,500
 kilomètres chemins de fer à concéder. . . 375 millions.
Cette somme représente l'économie que le système de l'in-
 tervention absolue des compagnies obtiendrait sur ce point
 à l'Etat.
    Comparativement avec le système de 1842, le système dont
l'examen nous occupe donnerait donc à l'Etat, en 80 an-
 nées, les avantages suivants :
Economie de mise de fonds                      375,000,000fr.
    — des intérêts de la mise de fonds . 1,500,000,000
    — ducoûtde3renouvellementsdelavoie, 375,000,000
                       Total                 2,250,000,000 fr.
    On a vu que le système de 1842 donnerait aux finances
publiques, directement ou indirectement, en 80 ans, une
somme totale de bénéfices, s'élevant à . 3,049,000,000fr.
    Le système de l'intervention absolue des
compagnies, comparé à celui de 1842, ob-
tiendrait à l'Etat des économies s'élevant à 2,250,000,000
   Balance au profit du système de 1842,       799,000,00(Tfr.
   Ainsi, le système de l'intervention absolue des compa-
gnies dans la construction des chemins de fer, sous l'inévita-
ble condition de très longues concessions, priverait l'Etal,
comparativement avec les effets du système de 1842, d'un