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DES CHEMINS DE FER. 337 rait produit la capitalisation de la réserve libre attribuée a la dette flottante. Le relevé suivant présente l'indication des sommes pro- gressives qui seraient libres chaque année sur les revenus du fonds d'amortissement si, comme il faut l'espérer, les 4, 4 'A et 5 % se maintenaient au dessus du pair. Ce relevé qui comprend, ad exemplum, une période de huit années, pourra donner une idée du précieux secours que celte res- source pourra fournir pour éteindre le découvert. ANNÉES. RELIQUATS LIBRES. iS/15 75,oSo,OOl> lï. I 8 .'i (i 77,9',o,oo(» rSi7 80,900,000 i 81 S 83,980,000 i!!4y 87,177,000 iS5o 90,495,000 rS5t 93,939,000 i 8 52 97,3l/h,uoo Total en 687,09.5,000 fï. 8 aimées. Il résulte de ce tableau que, dans le court espace de huit an- nées, les réserves successives du fonds d'amortissementporlées au crédit de la dette flottante diminueraient de 687,000,000 le solde que l'application de l'emprunt aurait laissé au débit de cette dette. Dès lors le découvert ne serait plus que de 296,000,000 Pour l'éteindre, il suffirait de continuer pendant trois années l'emploi des ressources offertes par les reliquats libres sur les revenus du fonds d'amortissement. 11 ne faut pourtant pas se dissimuler que la disposition de cette ressource est nécessairement subordonnée aux évé- nements politiques. Si quelque circonstance grave alarmait les capitaux, le cours des rentes publiques subirait certaine- ment une dépréciation proportionnée à l'importance des mo- 22