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Uoyagcs. DIGNE ET LES ALPES. GASSENDI ET NOTRE-DAME DE DIGNE. NAPOLÉON A DIGNE ET A SISTERON, EN 1 8 1 5 . z/&m " Toora-ùe TeÂonrfiéaur. En quittant votre ciléd'Aix, silencieux Herculanum, peu- plé cependant pour moi de têtes aimées, vous le savez, je fus promené durant quinze heures par une route pénible et si- nueuse, que les basses chaînes des Alpes enferment insensi- blement de chaque côté, et j'arrivai à Digne par une vive et chaude matinée. Une hospitalité tout épiscopale réclamait un certain nombre déjeunes hommes unis par une grande con- formilé de sentiments religieux. Ces gais pèlerins venaient: les uns, de votre vieille cité romaine; les autres, d'Arles, la ville aux préfets du prétoire et aux belles lôtesde femmes; un autre devait arriver de Nîmes, la cité des Arènes et de la Mai- 17