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A LA MUSE. Si nul pour toi n'a mon idolâtrie, S'ils te sont sourds ces hommes pleins de fiel, Faut-il te taire, ô musc chérie, ô ma chérie, Me laisser seul et retourner au ciel ? Veux-tu livrer à des douleurs pareilles Ce pauvre cœur sous ta main palpitant? S'ils sont trop doux tes chants pour leurs oreilles, Est-ce ma faute à moi qui l'aime tant? Si, vers les cieux, fille de fempyrée, Loin de mes bras, lu déployais ton vol, Et me laissais, vainement conjurée, Dans l'abandon retomber sur le sol; 5'