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          DE LA VISITE DU CARDINAL DE MARQUEMONT              34I

de Bellegarde; il y avait un tableau de saint Michel dans
l'église.
   A Saint-Galmier, il y avait de nombreux sociétaires,
l'église n'était cependant pas en très bon état, plusieurs des
nombreuses chapelles étaient ruinées. Il y en avait trois ou
quatre sous le vocable de Notre-Dame, parmi lesquelles
une sous celui de Notre-Dame de Confort sous la
tribune. C'est sans doute à un de ceux-là qu'était la belle
statue que l'on vénère encore sous le nom de la Vierge au
pilier. Il y avait deux autels distincts et différents l'un de
l'autre sous le vocable de Saint-Joseph, à l'un desquels était
une fondation des charpentiers. Aremarquer que saint Joseph
était très peu vénéré à l'époque, c'est une rareté. Les
forgerons avaient aussi fait une fondation à l'autel de saint
 Eloi, etc., etc.
   Monseigneur rend visite aux religieuses de Joursey, de
l'ordre de Fontevrault et les entretient quelque temps à
travers le treillis. De là il va à Veauche, où l'église était mal-
proprement tenue, la voûte en partie tombée, les vitres de la
nef cassées.
   A Bouthéon, où le prieur de Saint-Rambert-sur-Loire
présente à la cure, un des prêtres demeurant à la paroisse,
s'appelle Rambert Marret. Monseigneur fait son entrée dans
la ville de Saint-Rambert, il loge chez le prieur commenda-
taire, qui est noble et égrège personne Laurent de Simiane,
maître de chœur et comte de l'Eglise de Lyon. Le chapitre
était composé d'un sacristain et de douze chanoines. De
chaque côté de l'église il y avait sept autels ou chapelles.
Derrière le grand autel il y avait l'autel de saint Rambert
édifié pour y dire une messe pour les malades. C'est là
qu'on devait vénérer sans doute les reliques du saint.
Monseigneur va ensuite à l'ancienne église paroissiale sous