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262 LE COLONBL COMBES partir la veille, n'avait pu meure à la voile par une avarie survenue, il obtint l'ordre de faire débarquer les mariés Fischer et leurs effets. On ne trouva pas M. Zola. « Dans une malle de Fischer on saisit 4.090 francs qui furent déposés chez le commissaire de police. Fischer fut écroué par ordre du général ; le lendemain, Zola se consti- tua prisonnier; il était vêtu comme un ouvrier et avait coupé ses gros favoris. « Les recherches que l'on commença alors, les réclama- tions du magasin d'habillements firent connaître les détails suivants. Sur les 4.090 francs trouvés dans la malle de Fischer, 2.000 avaient été déposés par Zola; tout récem- ment celui-ci en était devenu possesseur, lorsque le 3= bataillon de la légion obtint une gratification pour les prises de la tribu el Offra ; on la paya partie en argent, partie en effets de linge et chaussures, pour l'achat direct et immédiat, desquels les deniers furent remis à M. Zola qui, au lieu d'en faire l'emplette et de les payer, les prit en partie au magasin du corps et en garda le montant. « Une facture de 134 francs, par suite d'un marché, fut présentée au conseil par M. Zola, au nom de M. Chapelier, qui y avait mis son acquit. Zola reçut le montant, mais ne le remit point au marchand. « Une autre facture de 2.600 francs de la maison Fuchet, fournisseur d'effets militaires, et portés par- Zola au conseil d'administration avec l'acquit-du sieur Fuchet; on confia les 2.600 francs à Zola, qui ne lui remit que 1.500 francs en compte et garda le reste. « Un marché de guêtres blanches ayant été passé avec le tailleur de la légion, M. Zola reçut pour le compte de ce dernier une avance de 400 francs à employer à l'achat de la toile pour la confection des guêtres, mais il n'y consacra