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                  GEORGES DE CHALLANÃ                    [87

ment; au rôle publié le 24 mai, il est porté comme devant
encore 26 florins, 6 gros, 2 tiers. Le 8 juin, l'archidiacre
paye à sa décharge 100 florins; aussi, au rôle du 11 juillet,
ne doit-il plus que 8 florins, 6 gros.
   Le 17 octobre, au moment du règlement des comptes de
la succession de défunt Antoine Bigaud, qui avait été
receveur des hôtelleries, on lui donne une quittance
générale pour toutes les sommes dues par lui pendant la
recette du dit Bigaud.
   Cependant, au commencement de 1470, G. de Challant
songea à venir habiter Lyon. Une maison, sise au cloître,
occupée autrefois par Antoine Bigaud, chapelain perpétuel,
et, en dernier lieu, par son neveu Pierre Bigaud, clerc
chorial, étant venue à vaquer par le décès de ce dernier,
plusieurs requêtes furent présentées au chapitre du 15 jan-
vier 1470, pour son obtention.
   Le comte de Talaru la demanda pour son cousin de
Challant qui, disait-il, devait prochainement venir résider.
Il offrait en même temps d'y faire exécuter les réparations
nécessaires, suivant les indications du chapitre, et jusqu'à
concurrence de too livres tournois, et de donner, pour
l'exécution de cette promesse, bonne et suffisante caution.
Mais cinq autres demandes avaient été formulées en même
temps que la sienne, les avis se partagèrent, et la décision
fut remise au jeudi suivant. Le 18, les requêtes se renou-
vellent, toujours aussi nombreuses, et, devant la diversité
des opinions, on doit encore remettre la collation au mer-
credi. Enfin, le 23, la maison est donnée au précenteur.
   Du reste, le projet de G. de Challant reste lettre morte.
Il ne vient ni en 1470 ni en 147:. Il réapparaît seulement
au chapitre du 14 février 1472 et semble faire un séjour
de quelque durée, quoique assistant peu aux assemblées