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DE LA VISITE DU CARDINAL DE MARQUEMOX'T I49 A Saint-Trivier-en-Dombes, les bourgeois viennent au- devant de l'archevêque et l'accompagnent en portant le dais jusqu'à l'église de la paroisse où il y avait entre autres ornements, une grande croix d'argent. Les Pères Minimes y avaient un prieuré et présentaient à la cure; ils devaient aussi entretenir la luminaire (sic). Le clocher et le sanctuaire de l'église étaient abattus. Dans la ville, il y avait une chapelle Sainte-Catherine presque toute ruinée. A Montagnieu-en-Dombes, le sanctuaire et le clocher de l'église étaient tombés il y a longtemps, n'y ayant qu'un autel. La muraille du côté du matin était tombée aussi, étant refaite moitié en pierre et l'autre moitié en bois. A Aignereins, le sanctuaire et le clocher étaient aussi tombés, il y avait quatre-vingts ans. A Saint-Olive-cn- Dombes c'était la même chose, cette paroisse n'avait que vingt-trois communiants ( i ) . A Ambérieu-en-Dombes, nous trouvons le passage sui- vant qui relate dans le procès-verbal de cette visite le mode d'exposition du Saint-Sacrement à l'époque: « Nous sommes allez prosterner à genoux devant le grand autel où nous avons faict noz prières, et après icelles visité le S' Sacrement de l'autel que nous avons trouvé dans un ciboire d'arquémie doré dedans, tenu suspendu en l'air dedans un pavillon de sarge rouge et verte, eslevé sur le milieu dudict autel » C'était bien la fin de cet usage, car partant l'ordonnance similaire à la suivante termine la visite : « et avons ordonné aux habitante de faire faire un tabernacle de boys peinct ou vernissé fermant à clef pour (1) A Pollicu-cn-Dombes, la nef était abattue, l'herbe croissant dedans. Il y avait de quinze à seize communiants.